Depuis la nuit du samedi jusqu’au lundi matin et peut-être après, le Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA), le cas de la localité de Fenoarivo et environs précisément, le courant passe non-stop. En effet, l’axe Ambohimanambola vers l’Ouest – RN1 et Antsirabe a pu « jouir » d’un moment de grâce, d’un fonctionnement sans arrêt du courant électrique. Du jamais vu ces derniers temps ! Serait-ce d’une éclaircie passagère ou le signal fort d’un début de la sortie du tunnel ? L’avenir nous le dira.
Lors du célèbre et très médiatisé à la fois inédit sinon spécial Conseil des ministres du 8 janvier, il a été principalement question de ces délestages ravageurs qui préoccupent profondément les ménages, les unités de production de toutes tailles allant de grandes activités industrielles aux petites et moyennes entreprises (PME) jusqu’aux groupuscules unités, les ateliers de travail en passant par les divers salons (coiffures, de thé, etc.), espaces Cybers, etc. Les délestages s’interposent en de véritables blocages de l’économie nationale. Toutes les activités économiques nécessitant de l’énergie électriques s’arrêtent d’office. Ceci étant, le retour inespéré, espérons que ce soit le cas, de l’électricité embaume le cœur.
Mais, l’autre produit devenu rare voire de luxe, à savoir l’eau, continue de tordre le coup des usagers et cela dans tout le Grand Tanà. Les coupures d’eau qui durcissent dans la Capitale et périphérie compliquent la vie des concitoyens. Les usagers se plaignent de l’absence incompréhensible de cet « élément » incontournable et les désagréments qui s’ensuivent. Le département de l’Eau, parmi les cibles de tirs croisés de la population, doit se démener. L’eau étant la source de vie, est indispensable !
Cependant, il n’y a pas que les soucis causés par les délestages et les coupures d’eau, d’autres problèmes aussi poignants que gênants rendent la vie intenable ici-bas. Au premier desquels se trouve l’inflation. Cette « bête noire » des mères de famille sévit durement en ce moment insupportable de la vie, le mois de janvier. Les prix des PPN dont principalement le riz atteint le niveau intolérable. Le kilo ou le kapoaka du riz est hors de portée de la bourse du peuple. Il faut obligatoirement trouver des solutions durables. Etant donné la dégradation du pouvoir d’achat du citoyen lambda, il est impossible de se permettre de se procurer cette denrée de luxe. Le ministère du Commerce n’a d’autre choix que veiller strictement sur le mouvement des prix des PPN. Il va falloir traquer les profiteurs. En tout cas, la population ne veut rien savoir. Les prix doivent être maîtrisés.
Evidemment, il existe d’autres problèmes évoqués durant ce « Conseil spécial ». Nous nous limitons, pour le moment, aux questions hypothéquant la vie quotidienne directe des gens.
Un souhait, le retour inespéré à la vie normale.
Ndrianaivo